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Der Dramaturgieschreibtisch Theaterblog

(5) Vom Schreiben – Tout simplement écrire

Ich schreibe auf französisch, du schreibst meinen Text weiter auf deutsch, und ein Anderer schreibt diesen deutschen Text auf französisch weiter. Kann man DAS Übersetzung schon nennen? Linda, Clara und Yann haben unterschiedliche Muttersprachen, unterschiedliche Verständnisse der Welt, andere Schreibstile und saßen während des Schreibens nicht in demselben Raum. Dennoch haben sie Geschichten zusammen geschrieben. 

Mit der Hilfe von online Übersetzern, eigenen Grundkenntnissen in der anderen Sprache und Bildern haben sie sich in den Kontext des Textes der anderen und in die fremde Sprache hineinversetzt um die sprachliche Grenzen der Vorstellungskraft auszutesten. Die Anweisung? Ganz simpel: »Führe in deiner Muttersprache einen fremden Text in einer anderen Sprache fort. Dabei helfe dir von der Bildern der Artikeln der digitalen Ausstellung über das Schreiben.« 

Was daraus entstanden ist können Sie hier und jetzt entdecken. Wir liefern Ihnen einige Auszüge von unseren Texten.

J’écris en français, tu continues mon texte en allemand, puis tu le donnes à une autre personne qui écrit la suite de ce texte allemand de nouveau en français. Peut-on appeler cela de la traduction? Linda, Clara, et Yann ont des langues maternelles différentes. Leur vision du monde et leur style d’écriture sont eux aussi différents, et, lorsqu’ils écrivent, ils ne se trouvent pas dans la même pièce. Pourtant Clara, Linda et Yann écrivent des histoires ensemble. 

Avec l’aide de traducteurs en ligne, de leurs connaissances de la langue de l’autre et des images des auteurs et traducteurs de notre exposition virtuelle (cf. les précédents articles de Vom Schreiben – Tout simplement écrire), ces trois écrivains en herbes sont entrés dans la langue étrangère pour tester les limites linguistiques de l’imagination. La consigne d’écriture?  Très simple : « continue un texte de langue étrangère dans ta langue maternelle. Pour cela tu t’aideras des images des articles précédents. »

Découvrez ici et maintenant quelques extraits de ces histoires entre les langues inspirés des images de l’exposition numérique.

Viel Spass !

Clara, Linda und Yann von der Schreibwerkstatt 

Anna Arnould Leiterin der Schreibwerkstatt

Dieses Bild von Hinrich Schmidt-Henkel hat Yann zu einem Text inspiriert / cette image a inspiré Yann :

« Me présenter… en voilà une difficile question ! Par où commencer ? Mes aventures ? Mes quêtes ? Ma vie ? Mais bien sûr ! Mon nom ! Je m’appelle Bernard Baltores. Comme vous avez pu le remarquer, je cherche toujours trop compliqué ! Je cherche des réponses difficiles à des questions simples, et des réponses extrêmement compliquées à des questions plus difficiles ! Aventurier dans l’âme, depuis mes 18 ans, dès que je quittai le foyer familial, je cherchai l’aventure. Une fois en Chine, une autre en Amérique… Aucune quête ne m’échappe ! Tout ce qui est intriguant attire mon regard et nombreux sont mes admirateurs. J’ai mes séries, mes dessins-animés, mes revues, mes magazines, mes films… Une vraie star, sans me vanter bien sûr. Je voyage seul, accompagné seulement de mon sac à dos, reçu à l’âge de mes 16 ans. Cadeau de mon grand-père, je le porte toujours avec moi ! Une vraie peluche, si je puis dire ! En ce moment, peu d’aventures s’offrent à moi ! Mais une attire plus mon attention que les autres… Peut-être serait-ce ma prochaine destination… » – Yann

Das Bild von der Autorin Tiphaine Raffier; hat Clara inspiriert… L’image de l’autrice Tiphaine Raffier a inspiré Clara… Clara hilft sich davon um in den Text von Yann weiter zu schreiben. Clara s’en est aidé pour entrer dans le monde du texte de Yann…

« Le soleil brille de mille feux, synonyme de chance à venir.

   De la chance, j’en ai eu. Et pas qu’une seule fois. Vivre pour voir, vivre pour réussir. J’ai eu le privilège de pouvoir faire les deux. Réussir en voyant. Combinaison de deux rêves. De deux chances. Mais il n’y a pas que ça, évidemment. Non, tout ceci n’est pas un hasard de circonstances. J’ai agi, également. J’ai fait. Je suis maître de mon existence. Du moins, en partie. J’ai découvert ce qui était à découvrir et je suis allé là où il fallait aller. J’ai vu juste, moi. J’ai accompli des choses dont personne avant moi n’avait été capable. C’est vrai, j’ai du mérite. Je la mérite, ma chance.

   Mais c’est trop simple, maintenant. Tout est devenu trop simple. Je m’ennuie, à force. J’ai besoin de bouger, de repartir en action. La ville est trop présente et les arbres, les plaines et les montagnes font bien meilleurs compagnons que les quelques journalistes à ma porte. J’ai trop longtemps délaissé mon sac à dos jamais défait. Mes radios, caméscopes et appareils photos pourrissent tristement à l’ombre de la terrasse. Mon corps ronchonne par manque d’exercice. J’ai peut-être tout, pourtant il me faut plus. Encore, toujours plus. La gloire ? Passe encore. Mais la luxure, l’oisiveté et la paresse ! Quels félons que ceux-là ! Oui, je suis rouillé. Il est plus que temps que j’y retourne. Il est temps. » – Clara

Und dieser Text wurde von Linda weitergeschrieben Mithilfe von Thierry Simons Bild ce texte a été continué par Linda avec l’aide de l’image de l’auteur Thierry Simon.

»Geh nicht! Geh nicht! Bleib da! Lass sie mich in meinem Kopf halten. Ich muss es wissen. Ich muss wissen, wer ich bin. Jetzt.

Ich brauche Antworten. Ein Blatt, welches erstarrt bleibt. Nervaturen, die mich zu meinem alten toten Wissen führen. Ein Defibrillator. Ich muss etwas finden. Ein Zeichen, eine Definition, die mit mir in Verbindung steht. Aber was sehe ich? Nicht ein Zeichen, nicht zwei, nicht drei. Hunderte. Es sind Hunderte. Ein unendliches Spiel aus Frustration und Sehnsucht. Es ist nutzlos. Es ist verdammt nochmal nutzlos. Zweige und stachelige Büsche. Nichts anderes, nichts sicher. Alles ist divergent und chaotisch. Wo werde ich das letzte Stück meinerseits finden?

Nirgends? Überall?

Das Gespür zur Klarheit ist verschollen. Es scheint, als würde ich den Unterschied zwischen oben und unten nicht mehr erkennen können.

Wann werde ich je einen Schritt näher zu mir selbst wagen? Wann werde ich aufhören, die Realität mit einer Barriere gefangen zu halten? Sag es mir! 

Es ist ein Albtraum. Ein Boden ohne Einfluss auf die Festigkeit und ein Schicksal ohne Stab und Stütze. Schrillende Alarmglocken, die mich in ein schwarzes Loch verschlucken. Unsichtbare Trompeten, in greifbarer Nähe, die in meine Richtung dröhnen. Und es dringt in meinen Ohren ein, wie ein Virus. Keine 10 Hände können mehr retten. Ich fühle mich wie ein Skelett, welches kurz davor ist, in einem Haufen zusammenzubrechen. 

Es endet in Schallwellen. Sie schlenkern sich aus und postieren sich in einem grellen Pfeifen. Langsam, ganz langsam. Die Stille gewinnt Oberhand. Ich habe Angst. Es ist dunkel, verlassen, mordskalt. Die Einsamkeit, es bringt mich um. Mein Instinkt sagt mir: Renn.« – Linda

« Stop. Je m’arrête, essoufflée. J’ai couru, comme on me l’avait demandé. Je n’ai rien fait. J’ai couru. Et maintenant, je m’effondre. Plus d’énergie pour continuer, plus d’énergie non plus pour pleurer. Alors, je suis là, immobile, refusant d’y croire, refusant de voir la réalité en face. C’est la fin, tout simplement.

   Mais la fin n’existe pas, pas vrai ? Mes parents ne sont-ils pas immortels ? Ma vie n’est-elle pas immortelle ? C’est impossible et je vais le prouver ! Allez, lève-toi ! »

Inspiré de l’image de Mithilfe des Bilds von Frank S. (Teilnehmer des Abstands-Kollektivs)

L’image de Tiphaine Raffier a inspiré Yann / Das Bild von Tiphaine Raffier hat Yann inspiriert:

« Tout était calme, personne n’aurait pu croire qu’il allait se passer quelque chose d’exceptionnel. Ou de dramatique. J’entendais le tic-tac incessant de la montre du salon. Mon père sirotait son thé, ma mère lisait je ne sais quoi.

Le vide, silence complet, aucun bruit. La montre s’était arrêtée, mon père s’était levé.

Puis un grand vacarme. Quelque chose était tombé, sûrement un vase, puis s’était brisé sur le sol. En mille morceaux, comme mon existence. On entendit la vitre se briser, un homme armé entra dans la pièce principale… » – Yann

Usw. Etc. 

Dieses Prinzip, zwischen den Sprachen zu schreiben, soll bald weiter erforscht und getestet werden innerhalb des Ensemble des Wortakrobaten, das sich, wenn die Lage es uns erlaubt, mit einem Kaffee und guter Musik am Staatstheater jede Woche treffen wird. Ce principe d’écriture entre les langues continuera d’être étudié et testé joyeusement dans le groupe des “acrobates des mots” qui aura bientôt lieu au Staatstheater. Tu veux écrire avec nous? Inscris-toi à l’adresse Mail: a.arnould@staatstheater.saarland. 

Ensemble der Wortakrobaten

Schreibwerkstatt für Leseverrückte, Sprachbegeisterte und Lautmaler

Wir schaffen ein Zeitfenster und einen gemütlichen Raum, in dem Wortakrobaten die Möglichkeit haben einfach zu schreiben. Die Devise lautet: Einmal die Woche bei einem Kaffee, guter Musik oder einfach in Stille Wörter auf Papier bringen. Es gibt nur zwei Bedingungen zur Teilnahme am Ensemble der Wortakrobaten: Ihr habt dienstags zwischen 17 und 19 Uhr Zeit und ihr sprecht außer Deutsch eine weitere Sprache. Es spielt keine Rolle, welche Sprache das ist, ob Französisch, Chinesisch, Russisch oder Arabisch, egal. Auch egal ist, wie alt du bist und woher du kommst. Lasst uns Zeit gemeinsam verbringen, um Geschichten zu gestalten und den Klang jeder Sprache in seiner individuellen Schönheit zu entdecken.

Anmeldung bei Anna Arnould-Chilloux: a.arnould@staatstheater.saarland

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(4) Vom Schreiben – Tout simplement écrire : La traduction

Übersetzer*innen und Autor*innen des Festival Primeurs über das Übersetzen.

Was bedeutet übersetzen für dich? Wo und wann übersetzt du am liebsten? Wie würde deinen Text in einer anderen Sprache klingen?

Deutsch-französische Jugendliche haben den Übersetzer*innen und Autor*innen des Festivals und den Teilnehmer*innen der Schreibwerkstatt des Jungen Staatstheaters Fragen gestellt und sie nach Bildern gefragt.

Qu’est-ce c’est « traduire » ? Où et quand aimes-tu traduire? À quoi ressembleraient tes textes s’ils étaient traduits dans une autre langue? 

Des jeunes franco-allemands ont posé leurs questions aux traducteur.ices, aux auteur.ices du festival ainsi qu’aux participants de l’atelier d’écriture du Junges Staatstheater en leur demandant de ne répondre qu’avec des images.

Was denkst du? Wie würde dein Text auf deutsch/französisch übersetzt klingen?

Comment serait ton texte serait dans l’autre langue?

Comme un fleuve. – Hannes H.
Plus grave et plus profond. – Blandine B.
 Elegant zu sein ist der Schlüssel zur Perfektion.  – Yann

«J’écris surtout en français. Les idées viennent en allemand dans ma tête, puis j’écris en français. Je sais pas pourquoi j’écris en français mais je pense en allemand. J’ai pas vraiment besoin de faire une traduction ou de me demander pendant quelques secondes comment on dit ça, ça vient tout simplement dans l’autre langue. Chez moi ce serait plus noble en allemand. Plus élégant. J’aurais tendance à utiliser des expressions plus longues. En français on écrit plus court en ajoutant des adjectifs. En allemand c’est des expressions qui se rajoutent, comme des formules mathématiques qui augmenterait l’intensité du récit.» – Yann

Die explosiven Kappen suchen die Dynamik, während die Fliege pfiffig ihr Unheil auf den Tanzflächen treibt, aber dennoch der roten Faden ihr den Weg leitet, was zu einem harmonischen Wortlaut führt. Linda
L’effet que cela me fait de savoir que le texte va être traduit en allemand.Thierry S.
Un à un, chacun son tour, on se suit. – Clara

«Pour moi le français est pas forcément plus élégant. Le français c’est un peu plus le bazar, c’est un peu plus « artistique ». C’est pas forcément très ordonné. C’est vraiment un truc que l’allemand n’a pas et qui est différent en allemand et c’est ça qui est bien.» – Clara

Comme un dialogue avec une autre planète. – Tiphaine R.

Fragen an / questions à Mira Lina Simon, Übersetzerin von, traductrice de: Outrages ordinaires, »Wutströme«

Übersetzt du nur Texte oder schreibst du auch selbst?

A part la traduction, écris-tu aussi des textes à toi? 

Mon écriture est en construction comme le grenier de ma maison. (Mein Schreiben befindet sich in der Konstruktion wie der Dachboden meiner Wohnung.)

Hast du dem Stück eigene Ideen hinzugefügt?

As-tu ajouté quelques unes de tes idées à la pièce que tu as traduite?

Chaque traduction est aussi un atelier créatif. (Jede Übersetzung ist auch eine Kreativwerkstatt.)

Was hast du von dem französischen Text gedacht?

Qu’as-tu pensé de la pièce en français?

La pièce te brûle la main. (Das Stück verbrennt einem die Hand.)

Hat der Text jetzt eine persönliche Färbung?

Le texte a t’il maintenant une teinte personnelle? 

Sans commentaire. (Kein Kommentar.)

Inspiration von Hinrich Schmidt-Henkel, Übersetzer von / traducteur de : « Manifeste de la jeune fille » (»Manifest der jungen Frau«)

»Das Übersetzen ist ein ständiges Hin und Her. Zwischen Original und meinem deutschen Text, zwischen Analyse und Intuition, zwischen Entspannung und Anspannung. Zwischen Rezeption als aufmerksamster Leser des Originals und Produktion eines neuen Textes. Zwischen zwei Sprachen, zwei Ländern, zweimal Publikum. Zum Übersetzen muss der Geist ganz entspannt und leer sein, um alle Impulse des Originals aufzunehmen. Darum ist mein Foto diese leere Poolliege, die ich sehr inspirierend finde. Zugleich muss der Geist sehr gespannt sein, um all diese Impulse zu analysieren und wahrzunehmen. Und der Geist muss prall gefüllt sein, um für sie alle Entsprechungen auf deutsch zu finden. Das ist auch wegen der Sorge um den Leser, die Leserin nötig: Sie sollen ja ebenfalls alles wahrnehmen können, was im Original steckt!«

Übersetzung – alles ist voller Erwartung

Das war´s leider schon für heute. Et voilà c’est fini pour aujourd’hui. Dans le prochain et dernier article vous découvrirez les textes qui nous ont été inspirés par ces images! Im nächsten und letzten Artikel dieser Reihe werden Sie die Texte finden, die uns zu diesen Bildern hier inspiriert haben!

Bis nächste Woche!

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(3) Vom Schreiben – Tout simplement écrire

»Ursprünglich war gedacht, dass wir das Publikum mit unseren Stimmen am Abend der Vorstellungen beim Festival Primeurs mit einer Toninstallation im Foyer der Alten Feuerwache empfangen. Einige Tonaufnahmen und Telefoninterviews waren schon bereit, doch genau während eines Schreibwerkstatts- Workshops, die wir im Theater in kleinen Gruppen gemacht haben, klingelte mein Telefon: Die Theater müssen in einigen Tagen wieder zu machen, das Festival Primeurs wird nicht in der Alten Feuerwache stattfinden können. Que-faire?

Vor der Unmöglichkeit uns nochmal im Theater treffen zu können (einige Jugendliche wohnen in Frankreich), und vor der Traurigkeit darüber, unsere Toninstallation im Theaterhaus nicht klingen lassen zu können, haben wir umgedacht und entschieden die Installation mit Bildern zu verwirklichen. Bilder sind ja… in beide Sprachen verständlich… Sofort haben wir die Autor*innen und Übersetzer*innen gefragt uns Bilder per E-Mail zu senden und das digitale Abenteuer begann. Auf dem Weg kam Lara, FSJlerin der Dramaturgie, ans Theater. Sehr motiviert hat sie uns geholfen dieses Projekt digital zu gestalten. 

Lara, kannst du uns ein bisschen erzählen über das Projekt und wie du es geschafft hast es digital umzusetzen? Was hat dir Spaß gemacht? Was fandest du besonders interessant oder schwierig in der Umsetzung?« 

– Anna A.

»Ich habe mich sehr gefreut, Euch bei der Realisierung dieses Projekts unterstützen zu dürfen, da ich das Schreiben und den Prozess des Schreibens sehr interessant finde. Ich habe viele Einblicke in die Arbeit von verschiedenen Arten von Schriftstellern bekommen, die auch in unseren Artikeln festgehalten sind. Besonders haben mir natürlich die Bilder gefallen; ich bin ein sehr visueller Mensch. Worte kommunizieren die Bilder/ Vorstellungen in unseren Köpfen und legen damit viel über die Person frei.

Ich hatte die Ehre, mir auch kleine Geschichten der Schreibwerkstattler*innen durchzulesen. Im regelfall liest man ja nur Bücher oder Artikel von Menschen, die dafür professionell engagiert sind. Dieser Rahmen ist viel vertrauter und gemütlicher, womit auch die Geschichten viel persönlicher wurden. Besonders der Austausch mit den Anderen Teilnehmer*innen war scheinbar sehr wichtig für das dortige Schreiben.

Besonders gefreut hat mich auch die Teilnahme der Autor*innen des Festivals. Ich habe mir vor Probenbeginn alle Stücke durchgelesen und mir eigene Bilder dazu geschaffen. Umso interessanter ist es dann, die Umstände zu sehen unter denen diese Stücke geschrieben wurden.

Das schwerste war natürlich, zu filtern. Jeder Einblick in eine Person war hier sehr aufschlussreich, da ist es schwer, zu entscheiden, was in den Artikel kommt und was nicht. Ich glaube aber, dass die Auswahl, die wir getroffen haben, das Wichtigste bereitstellt.

Den Lesern wünsche ich also viel Spaß und eine gute Reise durch die Geschichten der Autor*innen, die Worte und Bilder gemeinsam erzählen.« 

– Lara H.

Sprichst du so wie du schreibst?

»Ich finde schon. Ich achte sehr darauf, wie jemand spricht und schreibt. Es geht mir gar nicht um die Rechtschreibung, die beherrsche ich auch noch nicht so ganz, wie es mir lieb wäre, aber um die Art wie sich jemand ausdrückt, sowas verschafft bei mir sehr viel Eindruck und ich bin selten kritisch aber hier schon.«

Die Sprache der Kunst // Die Kunst der Sprache – Lara H.

»Definitiv nicht! Ich rede viel schlimmer, ich bin in der Regel immer fasziniert, dass ich so gute Sätze auf Papier bekomme, obwohl ich echt nicht die beste Ausdrucksweise habe.« – Samira B.

»In Prosa Hochdeutsch, bei Gedichten oft Dialekt.« – Mona J.

« J’écris pas vraiment comme je parle. Quand j’envoie un email officiel je l’écris comme une histoire. Et puis je parle pas à tout le monde pareil. » – Yann

Weißt du wie dein Text enden wird, wenn du anfängst zu schreiben oder entwickelt es sich im Laufe des Schreibens?

Lorsque tu commences à écrire, sais-tu comment ton texte finira?

Genieße mehr das Jetzt und Hier, was morgen ist, weiß niemand. Mit der Gelassenheit und Ruhe in dir, erreichst du deine Ziele. – Mariela G.

»Manchmal habe ich ein Ende schon im Kopf aber ich bin offen und lasse mich gerne während dem Schreiben umstimmen, wenn ich doch was anderes verspüren sollte.« -Mariela G.    

Thierry S.

«Avant, je voulais tout contrôler avant de commencer à écrire, mais depuis plusieurs mois j’essaye de juste écrire, peu importe comment ça va se terminer »  – Clara

«Moi c’est exactement le contraire, si je sais pas ma fin je sais pas vers où m’orienter. Quand j’écris je sais déjà vers où je vais.» – Yann

»Der Text entwickelt sich während des Schreibens. Bei Gedichten habe ich ein Ziel, auf das ich hin formuliere.« – Mona J.

Tracer des lignes de fuite en constellations. – Blandine B.

»Das kommt ganz darauf an, ob ich schon einen Plot für die Geschichte habe, oder nicht. So oder so schreibe ich mir kurz auf, wie die Geschichte ablaufen soll und fange an zu schreiben, manchmal ergibt sich im Laufe etwas, manchmal aber auch nicht.« – Samira B.

Wenn du etwas streichen willst, wie gehst du vor?

Lorsque tu veux corriger ton texte, que fais-tu?

Le pied dans l´plat. – Anna A.

»Wenn ich am Laptop arbeite, dann korrigiere ich oft, nachdem ich den Satz abgeschlossen habe, damit ich meine Gedanken nicht vergesse. Wenn ich mit einem Kugelschreiber schreibe, kommt es auf den Text an. Wenn ich eine Karte schreibe dann mache ich mir davor oft schon Gedanken und schreibe es vor. Wenn ich eine Geschichte schreibe, dann schreibe ich darauf los und streiche auch mal durch und korrigiere am Ende.« – Mariela G.

Wort für Wort – Linie für Linie – Gemälde des Autors – Lara H.

Hast du dir schon mal Sorgen gemacht über die Reaktion deiner Leser? Hat deine Familie deine Texte gelesen?

T’es tu déjà inquiété de la réaction de tes lecteurs?

»Sorgen mache ich mir keine, ich bin neugierig auf die Reaktionen. Es ist so schön, wie unterschiedlich wir alle sind und somit auch die Geschmäcker. Mich würde es interessieren, wie die Texte auf andere wirken, ob ich wirklich dieses Gefühl, welches ich beim Schreiben verspüre, auch beim Lesen so ankommt.« – Mariela G.

Visées, visions. – Blandine B.
Bac à linge sale. – Anna A.

« Tant que je ne suis pas à 100 pourcent satisfaite j’en parle pas autour de moi, personne ne sait que je suis en train d’écrire quelque chose, il faut que ça reste un peu secret. » – Clara

»Meine Familie liest meine Texte nicht. Sie weiß zwar, dass ich schreibe und dass ich schreiben liebe, aber ich werde damit nicht ernst genommen oder man will meine Geschichten nicht lesen, da einige enge Familienmitglieder finden, dass das Schreiben von Geschichten nichts bringt und „unnötig“ sei, was falsch ist. Deshalb zeige ich meine Geschichten nicht wirklich gern.« – Samira B.

Thierry S.
Wie die Kaffeetasse so schön sagt: »Manches ist gar nicht so wichtig.« Also lass deine Kreativität raus, denn solange du liebst was du machst, strahlst du es auch aus und ziehst die richtigen Personen an. – Mariela G

»Ja. Von einigen Statist*innen weiß ich, dass sie auch in diesem Verteiler sind und manchmal spekuliere ich, von wem welcher Text sein könnte. Sorgen mache ich mir keine, ich würde es nur spannend finden, wenn wir uns mal zusammensetzen um uns persönlich auszutauschen. Ich bin total neugierig. « – Mona J.

Stell dir vor, jemand will deinen Text inszenieren. Wie würdest du dich fühlen? Ängstlich, total froh oder würdest du es lieber selber machen?

Si ton texte était mis en scène, comment te sentirais-tu? Plutôt Inquiet, ou plutôt content? Voudrais-tu faire toi-même la mise en scène?

»Keine Angst, ich würde mich total freuen! Selber inszenieren, eher nicht. Es würde mich besser gefallen, die richtigen Personen für mein Stück auswählen zu dürfen. Allerdings finde ich sind meine Texte noch nicht so weit, um als Stück inszeniert werden zu können. Aber wenn sich die Möglichkeit anbieten sollte und vor mir eine offene Tür steht, dann kehre ich ihr bestimmt nicht den Rücken zu.« – Mariela G.

»Ich habe in meiner Kindheit schon am liebsten Puppenspiele aus meinen Geschichten gemacht, also würde ich mich natürlich sehr darüber freuen es selbst machen zu können. Auf der anderen Seite ist es aber auch sehr interessant zu sehen, was ein Fremder mit meinem Text anstellen würde; wie er ihn betrachtet und was er dabei fühlt. Welche Stellen in seiner Inszenierung besondere Aufmerksamkeit erhalten und welche gestrichen werden.« – Lara H.

»Ich würde mich bestimmt sehr freuen, aber ich müsste eine Person aus jedem Stück wohl selbst spielen, oder würde sie gerne spielen, da ich nicht genau weiß, ob ein fremder Schauspieler meine Charaktere genau so spielt, wie sie sich auch verhalten würden.« – Samira B.

Et voilà c’est fini pour aujourd’hui. Das war´s leider schon für heute. Dans le prochain article vous découvrirez plein d’autres images et plein d’autres pensées d’auteur*ices, de traducteur*ices et d’écrivain*es du dimanche. In weiteren Artikel warten noch mehr Fragen über das Schreiben und das Spielen mit Wörtern auf euch, die die Autor*innen und Sonntagsschreiber*innen kreativ mit Bild und Wort beantwortet haben! 

Im nächsten Artikel erfahrt Ihr mehr über die Übersetzung, denn auch einige Übersetzer*innen des Festival Primeurs haben sich von uns interviewen lassen und haben kreativ geantwortet! Prochain article la semaine prochaine! Dans notre prochain article nous vous présenterons nos recherches sur le quotidien des traducteurs. Nächster Artikel nächster Woche. Prochaine semaine, prochain article!

Die Texte der Autor*innen die die Autor*innen- und Übersetzer*innen- Preise Festival Primeurs gewonnen haben können auf der Website als inszenierte Vorlesung gesehen werden. Schaut bei Interesse auf jeden Fall vorbei! 

Les textes des auteurs qui ont remporté les prix du meilleur auteur et des meilleures traductions peuvent être visionnés dans une version scénique et filmée sur le site du festival!

Le manifeste de la jeune fille – Manifest der Jungen Frau 

Von / de Olivier Choinière (Autor*innenpreis 2020) Olivier Choinière

Übersetzung / Traduction Hinrich Schmidt-Henkel (Übersetzer*innenpreis 2020)

Mit französischen Untertiteln! Disponible avec des sous-titres en français!

France Fantôme – Phantomschmerz

Von / de Tiphaine Raffier

Übersetzung / Traduction Franziska Baur (Übersetzer*innenpreis 2020)

http://www.festivalprimeurs.eu/

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(2) Vom Schreiben – Tout simplement écrire

Was bedeutet Schreiben für dich? Wo und wann schreibst du am liebsten? Wie würde dein Text in einer anderen Sprache klingen?

Deutsch-französische Jugendliche haben den Autor*innen des Festivals Primeurs und die Teilnehmer*innen der Schreibwerkstatt des Jungen Staatstheater Fragen gestellt und sie nach Bildern gefragt. Lass uns zwischen den Sprachen entdecken, von welchen rätselhaften Geschichten diese Bilder zeugen. 

Hier könnt ihr auch den ersten Artikel der Reihe lesen.

Qu’est-ce qu’écrire signifie pour toi ? Où et quand aimes-tu écrire ? À quoi ressembleraient tes textes s’ils étaient traduits dans une autre langue ?

Des jeunes franco-allemands ont posé leurs questions aux auteur.trice.s du festival Primeurs ainsi qu’aux participants de l’atelier d’écriture du Junges Staatstheater en leur demandant de ne répondre qu’avec des images. Découvrons entre les langues de quelles histoires énigmatiques ces images témoignent. Vous pouvez aussi commencer par la lecture de notre premier article sur le sujet.

Anna Arnould-Chilloux, Theaterpädagogin für Schauspiel und Tanz

Lara Happ Fsjlerin der Dramaturgie

Nicht nur digital haben die Autor*innen und Sonntagsschreiber*innen unsere Frage beantwortet, auch der traditionelle Weg über die Post wurde genutzt. Wenn auch aus Not.

»Hallo liebe Anna, 

bestimmt hast du dich gewundert, dass keine Rückmeldung vorgenannte Mail von mir gekommen ist. Ich bin Mitte November umgezogen und immernoch ohne Internet. Deine Fragen zum Autor*inneninterview für Primeurs beantworte ich deshalb gerne per Brief.

Ganz liebe Grüße«

Schreibst du eher Nachts oder Tagsüber? Hast du eine feste Uhrzeit, wann du am produktivsten bist? 

Écris-tu de nuit ou plutôt de jour? 

Reisen und entdecken, um zu verstehen und zu wachsen. – Mariela G.

»Ich habe ehrlich gesagt keine feste Tageszeit, aber eher abends, da ich in der Schule nicht wirklich schreiben kann. Ich habe zwar schon im Unterricht Szenen geschrieben, allerdings komme ich dann mit dem Schulstoff nicht mehr hinterher, es ist also davon abzuraten. Aber sollte ich eine Idee haben, dann fang ich eigentlich immer direkt an.« – Samira B.

»Ich bin ein Nachtmensch und schreibe überwiegend abends, schreibe mir während des Tages Stichpunkte auf.« – Mona J.

Wo schreibst du am liebsten? 

Où écris-tu?

Im Hier und Jetzt. – Samira B.
Esprit ordonné et espace désordonné – Clara.

« Dans un petit café, dans une petite pièce, pas forcément chez moi » – Clara

Die Natur prägt die Kreativität und das Wasser strömt sie hinaus. – Linda
Dans mon hameau de paix – Yann

« Dans un endroit où il y a très peu de personnes.» -Yann.

Das Bild von Thierry S. hat Clara zu einem Text inspiriert – L’image de Thierry S. a inspiré Clara…

Thierry S.

Et qu’en est-il d’avant ? De mon passé ? Je crois qu’il disparaît. Petit à petit. N’avais-je pas plus de souvenirs, le mois dernier ? Ou était-ce celui d’avant ? Je ne sais plus. Je me perds dans un temps qui n’a plus de valeur. Seulement cette image. Rappelle-toi, allez ! N’oublie pas ! Ah, ça y est ! Il y a une fenêtre, qui donne accès sur une sorte de cour, et un petit bureau en bois, englouti par mes travaux, l’essence même de ce que je suis. Ça avait l’air chaleureux, confortable. Enfin, c’est toujours mieux   que  le béton   froid et les chiures   de   clébards,    j’imagine. Mais qu’est-ce qui me prend de divaguer ainsi ? Je ferai mieux de me rendormir. Demain est un nouveau jour. Un jour d’hiver. – Clara.

Freie Gedanken mit gutem Kaffee – Mariela G.

»Am ehesten am Schreibtisch, im Bett gefällt es mir auch ganz gut, wenn ich einfach nur frei meine Gedanken oder Träume aufschreiben möchte, dann gerne gemütlich im Bett. Richtung Schreibtisch geht es dann, wenn Konzentration angesagt ist, dann fühle ich mich dort etwas wohler. Um im Café schreiben zu können, dürfe ich mich nicht so leicht ablenken lassen und weil dies der Fall bei mir ist, leider eher selten. Wenn ich die Möglichkeit habe, dann schreibe ich am liebsten draußen.«

– Mariela G.

Partout. En immersion. – Tiphaine R.


»Da, wo ich gerade bin.« – Mona J.

Was hörst du wenn du schreibst? 

Qu’écoutes-tu quand tu écris?

»Ich höre immer Musik, während ich schreibe.« – Yann

«Ecrire avec le stylo qui danse dans ta main.» – Anna A.

»Auch wenn ich für die Schule lerne.« – Linda

»Beim Schreiben höre ich nur ruhige Musik, sonst werde ich zu leicht abgelenkt. Zur Inspiration dienen mir aber alle möglichen Genres.« – Lara H.

«Parfois ça et parfois plutôt ça pour l’inspiration.»- Clara

Was inspiriert dich am meisten? 

Qu’est-ce qui t’inspire le plus?

Mariela G.
Die Stadt und der Umgang der Menschen damit. Verschiedene Lebensentwürfe – Hannes H.
Samira B.
Thierry S.
Samira B.

»Die lieben Menschen an meiner Seite, sind wundervolle Lebensbegleiter und inspirieren mich von Tag zu Tag aufs Neue«

– Mariela G.

Bon son et bonne odeur – Clara.
Träumen – Samira B.
Wortgefechte – Frank S.
Das Individuum im Herzen entfacht das Feuerwerk der Inspiration. – Linda.
La technologie – Tiphaine R.
La vision du calme – Yann.
L’être humain, l’être humain, l’être humain. – Blandine B.

Das war´s leider schon für heute. Et voilà c’est fini pour aujourd’hui. Dans le prochain article vous découvrirez plein d’autres images et plein d’autres pensées. In weiteren Artikel warten noch mehr Fragen über das Schreiben und das Spielen mit Wörtern auf euch, die die Autor*innen und Sonntagsschreiber*innen kreativ mit Bild und Wort beantwortet haben! 

Bereits im nächsten Artikel erfahren wir mehr über die Beziehung von Text und Autor, wie der Schreibprozess aussieht und über die Unterschiede von geschriebenem und gesprochenem/ inszenierten Text! – Bleibt gespannt! Nächster Artikel am, prochain article le 20.01.21. Vous y découvrirez nos réponses en images sur le rapport auteurs – textes et sur les différences entre textes écrits et textes mis en scène.

Die Texte der Autor*innen des Festivals Primeurs wurden bereits auf der Website als inszenierte Vorlesung veröffentlicht. Diese können bis zum 15.01.21 online und kostenfrei angeschaut werden. Les textes des auteurs du festivals primeurs (traduits en allemand) sont disponibles en ligne dans leur version lecture-mise en scène. Elles sont disponibles jusqu’au 15.01.21 sur notre site. Venez vite les découvrir! http://www.festivalprimeurs.eu/

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(1) Vom Schreiben – Tout simplement écrire

»Liebe Autor*innen,  chers traducteurs und Sonntagsschrifsteller*innen, ce sont Yann, Linda et Clara qui vous parlent.

Wir sind Teilnehmer*innen eines Schreibworkshops des Staatstheaters. Wir sind 15 jährige Schüler*innen und haben viel Spaß am Schreiben!

Wir hätten gerne mit euch während des Festivals Primeurs gesprochen, uns über eure Stücke ausgetauscht oder auch von unseren eigenen Texten erzählt, die wir fast täglich in unseren Zimmern schreiben. Wir hätten gerne über Übersetzung gesprochen, denn einige von uns sind im deutsch-französischen Gymnasium und in unseren Köpfen springen manchmal die Wörter in beide Sprachen. Wir kennen euch noch nicht aber wir haben viele Fragen!«

Yann, Clara und Linda, die FSJlerinnen des Staatstheaters Pauline und Lara, sowie die Studentin und Praktikantin des Festivals Primeurs, Lola, haben sich in kleinen Gruppen im Internet oder im Theater getroffen, zusammen geschrieben, telefonische Interviews geführt, Fragen vorbereitet und sie den Autor*innen, Übersetzer*innen, und anderen Sonntagsschreibern digital gestellt.

Wie kann man die Kreativität und dieAlltäglichkeit des Schreibens zwischen den Sprachen zeigen? Dies ist eine der Fragen, die diese Jugendlichen und jungen Erwachsene sich mehrere Wochen lang gestellt haben. Daraus entstand eine digitale Ausstellung, die in einer Reihe aus mehreren Artikeln auf unserem Theaterblog präsentiert wird.

Viel Spaß!

Anna Arnould-Chilloux, Theaterpädagogin für Schauspiel und Tanz
Lara Happ Fsjlerin der Dramaturgie

«Chers auteurs, Übersetzer*innen et écrivains du dimanche, hier sind Yann, Linda und Clara!

Nous participons à un atelier sur l’écriture au Staatstheater. Nous avons 15 ans et nous aimons écrire !

Nous aurions aimé vous rencontrer pendant le festival, échanger sur vos pièces et vous parler des textes que nous écrivons au quotidien dans nos chambres. Nous aurions aussi beaucoup aimé discuter de traduction car dans nos têtes les deux langues se mélangent chaque jour un peu plus. Nous ne vous connaissons pas encore, mais nous avons déjà beaucoup de questions !»

Yann, Clara et Linda aidés de Pauline et de Lara actuellement en service civique au Théâtre ainsi que de Lola étudiante et stagiaire du festival Primeurs, se sont retrouvés au Théâtre en petits groupes ou par internet. Ensemble, il ont écrit, fait des interviews par téléphone, cherchés mille et une questions sur le thème de l’écriture et les ont posés aux auteur.ices, traducteurs.ices du festival ainsi qu’à d’autres écrivain.es du dimanche.

Comment peut-on témoigner, entre les langues, du quotidien qui traversent le processus d’écriture ? Voici une des questions sur lesquels ces adolescents et jeunes adultes se sont penchés durant plusieurs semaines. A partir de ces recherches a été créée une exposition numérique d’images et de textes présentés dans une série d’articles sur le blog du Théâtre.

Anna Arnould-Chilloux, Theaterpädagogin für Schauspiel und Tanz
Lara Happ Fsjlerin der Dramaturgie

Liest du viel und hilft dir das Lesen beim Schreiben?

Lis-tu beaucoup et la lecture t’aide t’elle à écrire?

Viele Bücher, aber wenig Zeit – Hannes H.

»Ein Buch pro Monat, ich versuche es zumindest. Oft kann ich nicht gut abschalten und mich auf das Buch einlassen, ich möchte darin versinken, aber wenn ich woanders mit meinen Gedanken bin, klappt es nicht immer so, wie ich es gerne hätte. Helfen tut es nicht unbedingt. Es hilft mir dabei bessere Sätze zu bilden, also eher textlich.«– Mariela G.

»Hängt vom Umfang des Buches ab, ich lese jeden Abend vor dem Einschlafen ca. 30 Minuten.« – Mona J.

Welcher Schreibtyp bist du? 

Bleistift, PC oder Schreibmaschine?

Comment écris-tu? Au crayon à papier, à l’ordinateur ou à la machine à écrire?

»Zuerst ist der Kopf voll, anschließend das Papier.« – Frank S.

« Ecrire par petites touches. Tchip tchip tchip. » – Blandine B.

Mariela G.


« Tout est lent, tout est droit »

« Sur des feuilles à carreaux comme en classe » – Yann

»Tinte bringt Leben auf`s Papier.«  – Samira B.

»Der Stift in der Hand beschreibt die Persönlichkeit.« – Linda

« Ligne après ligne. » – Clara

« Mon écriture, heureusement que j’écris essentiellement à l’ordinateur. » – Thierry S.

Orientierst du dich beim Schreiben an Situationen aus deinem Leben oder deiner Fantasie?

Lorsque tu écris, utilises-tu plutôt des situations de ta propre vie ou ton imagination?

« Enfant je rêvais. » – Blandine B.

»Wenn ich schreibe, orientiere ich mich mal hier, mal dort. Es kommt immer auf die Atmosphäre an, die die Geschichte an den Tag legen soll, zudem verändert sich mein Geschmack fast täglich. An einem Tag schreibe ich gerne über Phantasiewelten mit Magie, an einem anderen Tag lieber über eine reale Situation. Meine verschiedenen Charaktere bekommen dennoch sehr viel Einfluss aus meinem Leben. Ich gebe meinen Charakteren gern etwas, was ich auch einmal erleben musste, um sie besser verstehen können. Gleichzeitig machen mich diese Personen auch stark und können ein wenig Halt geben, da sie wie schon erwähnt, ein ähnliches Schicksal erlebt haben, oder gerade erleben. Es wirkt manchmal wie Medizin.« – Samira B.

»Das kommt aufs Thema an: bei meinen Mundartgedichten geht es um Situationen, die ich erlebe; bei der Schreibwerkstatt des Abstands-Kollektivs war ich eher fiktiv unterwegs.« – Mona J.

Wie ist eine deiner Lieblingsfiguren aus deinen Texten? Ist sie dir ähnlich?

A quoi ressemble le personnage préféré de tes textes? Te ressemble t-il?

« Mes personnages préférés. » -Thierry S.

La fleur 
« C’était un personnage qui regardait à travers sa fenêtre, c’était celui qui me ressemblait le plus par sa vision, par le fait même qu’il regardait par la fenêtre. »  – Clara

Ein Auszug vom Text von Mariela G.:

»Der verträumte Psychologe« – ein Text der im ersten Lockdown beim Abstands-Kollektiv entstand – inspiriert von der Seite 22 des Buches »Komm, ich erzähl dir eine Geschichte.« – Mariela G.

Der etwas melancholische Lennart, ist auf der Arbeit als Dr. Baum bekannt. Er beschäftigt sich gerne mit den Aggressionen, Depressionen, Gefühlen und Emotionen der Menschen. Deswegen hat er sich für ein Psychologiestudium entschieden, danach war Lennart klar, er möchte Menschen helfen. Aber nicht nur mit Gesprächen oder Medikamenten, er wollte etwas Kreatives anbieten und versuchen Ihnen anders zu helfen. 

Er näherte sich (einem) Grundstück und warf einen Blick durchs Fenster. Nach einigen Minuten hatte er bereits eine Traumvorstellung von seiner eigenen Praxis. Die Gegend war perfekt, es ist sehr ruhig dort und liegt in der Natur. Aber so schnell die Traumvorstellung auch entstanden ist, so schnell wurde sie auch direkt abgelehnt. Er war wütend auf sich musste aber zur selben Zeit auch daran denken, was er immer seinen Patienten sagt.

»Der einzige Weg, die Wut wieder loszuwerden, ist der, sie in Handlungen umzusetzen. Das Gegenteil bewirkt früher oder später nur, dass man wütend auf sich selbst wird.«

»Mit den Gedanken immer in den Wolken.«

Scott und Tio

Er ist geheimnisvoll, charismatisch, stark, frei, ein Einzelgänger, doch er liebt Gesellschaft, er will die volle Aufmerksamkeit, doch hält er sich im Hintergrund, er betrachtet Dinge auf eine ganz andere Art und Weise, er muss an die Spitze, der Zweitbeste zu sein, reicht ihm nicht, auch wenn es auf den ersten Blick nicht so erscheint. – Samira B.

»Ma ville d´enfance, Val d´Europe à côté de Disneyland Paris.« – Tiphaine R.

Toujours plus! Toujours plus!

« Comme si c’était moi, mais autrement. »

– Yann

»Meine Protagonistin EVE, die ein reales und surreales Leben lebt.« – Mona J.

»Die Zukunft rückt immer näher ans Licht. Nutzt man die Zeichen, das Schicksal – es bricht.« – Linda

»Der erste Tag an Bord.«  – Anna A.

Wusstest du schon immer dass du Autor*in werden willst?

Avez-vous toujours voulu devenir auteur.ice?

Reconversion professionnelle, tracer ses routes.Blandine B.

Et voilà c’est fini pour aujourd’hui. Das war´s leider schon für heute. Dans le prochain article vous découvrirez plein d’autres images et plein d’autres pensées d’auteur*ices, de traducteur*ices et d’écrivain*es du dimanche. In weiteren Artikel warten noch mehr Fragen über das Schreiben und das Spielen mit Wörtern auf euch, die die Autor*innen und Sonntagsschreiber*innen kreativ mit Bild und Wort beantwortet haben! Nous vous présenterons nos recherches sur le lieu et le temps où l’écriture prend forme. Bereits im nächsten Artikel erfahren wir mehr darüber, in welcher Umgebung und mit welcher Inspiration sich die Schriftstelle an den Schreibtisch setzen. Oder sitzen sie überhaupt am Schreibtisch? – Bleibt gespannt! Nächster Artikel am à partir du 13.01.2021!

Einige Texte der Autor*innen des Festivals Primeurs wurden bereits auf der Website als szenische Lesung veröffentlicht. Schaut bei Interesse auf jeden Fall vorbei!

Hier saht ihr beispielsweise Einblicke in die Arbeit von:

Blandine Bonelli, die mit »Versagen« (« Défaillances ») beim Festival vertreten ist, 

Thierry Simon mit »Mehr gibt´s nicht zu sagen« Et y a rien de plus à dire ») und 

Tiphaine Raffier mit »Phantomschmerz« (« France Fantôme »)

http://www.festivalprimeurs.eu/

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Hinter dem Vorhang Theaterblog

Ballet with a distance

Der Tanz am SST in den Zeiten von Corona.

Yaiza Davilla Gómez, Hope Dougherty und Alexander Andison tanzen im Saarländischen Staatsballett. In einem Interview sprechen sie über die Produktion »Sound & Vision«, die am 3. Oktober 2020 Premiere hatte.

Wie bist du mit dem Tanz verbunden, und inwiefern war diese Verbindung vom Lockdown und der Pandemie betroffen?

Y. D. G.: Vor dem Lockdown befand ich mich in einer kritischen Situation. Ich tanze seit elf Jahren professionell, und es fühlte sich so an, als wäre die Zeit gekommen, etwas anderes zu machen. Der Lockdown von März bis Mai ließ mich jedoch erkennen, dass ich es liebe zu tanzen. Ich habe es so sehr vermisst, und als wir endlich wieder auf der Bühne standen, war ich so glücklich – ich fühlte mich wieder verbunden zu dieser Liebe.

H.D.: Während des Lockdowns hatte ich eine Phase, in der ich dachte: »Wen interessieren Tänzer?« oder »Wir spielen keine Rolle«. Zur selben Zeit aber fühlte es sich so an, als könnte ich ohne den Tanz nicht existieren, ich fühlte mich so leer. Das war die längste Pause vom Tanz, die ich je hatte, und jetzt bin ich wieder motiviert und will wieder loslegen, aber mein Körper ist einfach noch nicht bereit. Es ist frustrierend, wieder zurückkommen zu wollen, aber dazu einfach nicht in der Lage zu sein, weil das Training gefehlt hat. Man muss sehr geduldig sein, wie am Anfang.

A. A.: Wenn dir etwas Selbstverständliches genommen wird, lehrt es dich, den Hunger darauf oder die Notwendigkeit dessen zu schätzen. Am Anfang des Lockdowns, als wir alle nach Hause geschickt wurden, gab es eine Dualität: unser künstlerischer Appetit konnte nicht befriedigt werden, und unsere Körper waren unterfordert. Für mich war es relativ einfach, meine künstlerischen Bedürfnisse zu erfüllen, indem ich mir Zeit nahm, andere Dinge zu tun, beispielsweise Lesen oder Filmeschauen. Der professionelle Tanz ist auf eine bestimmte Weise sehr rituell: Täglich üben wir und beginnen jeden Tag gleich, mit dem gleichen Training; es bereitet einen auf den restlichen Tag vor. Es ist eine Möglichkeit, einen Schritt zu sich selbst zu machen und sich mit seinem Körper zu verbinden, wie in der Meditation oder im Yoga.

Alexander Andison; Micaela Serrano Romano; Shawn Throop | Foto: Bettina Stöß

In »Sound & Vision« sind Projektionen von euch und anderen Ensemblemitgliedern bei Bewegungsübungen zu Hause zu sehen. Welche Probleme hattet ihr in dieser Zeit?

H. D.: Es war furchtbar! Meine Wohnung hat einen alten Dielenboden, und unter mir wohnt eine Familie mit kleinen Kindern. Außerdem hatten wir Training über Zoom, was mit dem winzigen Bildschirm meines Handys sehr anstrengend war. Ich war leicht abgelenkt, und bereits Kleinigkeiten störten mich viel mehr als gewöhnlich. Am Ende des Tages war ich erschöpft, obwohl ich körperlich fast nichts machen konnte. Für die Videos habe ich einen Beitrag in einer kleinen Ecke meiner Wohnung gemacht, die mir nie richtig aufgefallen war. Dadurch, dass ich gezwungen dazu war, kreativ mit meiner Umgebung umzugehen, fand ich heraus, dass es einen gewissen Charme hat, die Decke mit meinen Füßen zu berühren.

A. A.: Stijn sagte mal etwas darüber, wie wichtig es sei, in einer Zeit des Leidens als Tanzgruppe präsent zu sein. Es diene dazu, unseren Platz in der Gemeinschaft klarzustellen und dass wir zusammen seien, wenn auch nicht räumlich. Ich genoss es, zu Hause einen Fokus auf Theorie und Achtsamkeit zu legen, aber ich glaube, ein Großteil des Tanzens ist die Bewegung durch den Raum, das Benutzen der Extremitäten und aller Dimensionen des Raumes um einen herum. Mit Online-Unterricht geht das einfach nicht richtig. Ich habe es als zuträglich für meine mentale Gesundheit gesehen, und zur körperlichen Auslastung habe ich mit dem Laufen und dem Fahrradfahren begonnen.

Y. D. G.: Es war sehr kompliziert. Man muss komische Sachen mit dem Körper anstellen, um sich an die Umgebung anzupassen. Sei es ein viel zu tiefer Stuhl, der als Stange herhalten muss, oder der knarzende Wohnzimmerboden. Wir hatten einmal Zoom-Unterricht von einem Lehrer aus Italien, einem Spezialisten für Rolfing, einer Körpertherapiemethode. Die Übungen waren alle sehr langsam und minimalistisch; ein großer Teil davon ist das Verständnis über die eigene körperliche Verfassung. Er leitete uns dazu an, uns unserer selbst bewusst zu werden. Das fand ich sehr schön, da man in der Alltagsroutine einfach keine Zeit für so etwas hat. Man muss sich selbst und seine Kunst immer wieder an die Grenzen bringen.

Jetzt seid ihr in den Proben für ein neues Stück, »Winterreise«. Wie fühlt es sich an, die nächste Produktion in einem Lockdown zu erarbeiten?

H.D.: Nun, wir wissen noch nicht, wann die Premiere stattfindet. Vielleicht im Juni? Ich fände es allerdings sehr seltsam, »Winterreise« in der Sommerhitze zu tanzen. Außerdem ist es etwas ganz anderes als »Sound & Vision«. Es hat eine Art Narration und einen eher düsteren Rahmen. Vorher haben wir etwas Heiteres gemacht, konnten zu Popmusik tanzen, es war energetisch. Jetzt bricht der Winter an, und es macht wirklich den Anschein, als würden wir uns auf eine Winterreise begeben.

A. A.: Das ist jetzt vielleicht ein etwas großer Gedanke, aber ich denke oft über unsere Rolle in der Gesellschaft nach. Es ist toll, dass wir die Unterstützung von der Regierung bekommen, wir können weiterhin proben und arbeiten, aber es fühlt sich albern an, das nur für uns zu machen und nicht für ein Publikum. Wir arbeiten ohne Aussichten auf Auftritte. So etwas lässt einen den Beruf hinterfragen, die eigene Kunst – und das macht es sehr schwer, optimistisch zu bleiben.

Y. D. G.: Bereits die Produktion von »Sound & Vision« war sehr anspruchsvoll. Wir konnten nur zu dritt oder zu viert proben. Wenn sich die ganze Kompanie im Prozess einer Uraufführung befindet, gibt es fast immer eine neue Idee, neue Impulse von einem Mitglied, wodurch alles viel einfacher fließt. In kleinen Gruppen zu arbeiten war dadurch ziemlich anstrengend, auf der anderen Seite konnte Stijn Celis sich sehr auf die Individuen konzentrieren und ein Stück kreieren, bei dem jeder Vorschläge einbringen konnte. Ich persönlich habe es sehr genossen, ihm Ideen anzubieten, mit denen er dann gespielt hat. Auf diese Weise beinhaltet das Stück die Persönlichkeit von uns allen. Ich hoffe es wird alles wieder normal, aber ich glaube nicht, dass das in naher Zukunft passiert. Wir müssen uns einfach damit abfinden.

Hope Dougherty in »Sound & Vision« | Foto: Bettina Stöß.

Wie habt ihr euch gefühlt, als ihr zum ersten Mal wieder mit den anderen tanzen durftet?

H. D.: Als ich die vielen Menschen gesehen habe, war ich sehr verunsichert über mein Verhalten: Wie sagt man hallo, ohne unhöflich zu sein? Zu der Zeit war alles so unsicher. Man wollte mit den anderen tanzen, aber gleichzeitig sich an die Vorschriften halten, wobei man nicht einmal wusste, welche Vorschriften tatsächlich sinnvoll waren. Am Anfang wurden kleine Vierecke auf den Boden abgeklebt, die uns vorgaben, wo wir bleiben sollten. Das war urkomisch, weil es natürlich kein bisschen funktionierte.

Y. D. G.: Normalerweise berühren sich Tänzer sehr oft, wir sind immer beieinander. Wir fingen allerdings irgendwann an, damit zu spielen. Es war etwas Neues, und plötzlich mussten wir mehr Solomaterial produzieren. Auch das wurde aber nach einer Zeit sehr einseitig, und wir brauchten etwas anderes. Ich liebe es, mit Menschen zu tanzen, mit ihnen eine Verbindung einzugehen, sich gegenseitig in die Augen zu sehen oder ihr Gewicht zu spüren – aber jetzt gibt es nur dich.

H. D.: Denken wir daran: Wenn die Pandemie vorbei ist, müssen wir akzeptieren, dass es schwer wird, wieder mit anderen zu tanzen. Zusammen zu tanzen muss immerzu geübt werden und ist durch nichts ersetzbar.

A. A.: An diesem Punkt kommt man schon fast zur Wissenschaft des Tanzes: Wenn man den Körper eines anderen nimmt und sein Gewicht tragen muss, geht es um Balance und Physik. Das haben wir schon lange nicht mehr üben können, weshalb auch ich mit Sicherheit nervös werde, sobald es wieder dazu kommt. Ich glaube, »Sound & Vision« war ein gutes Beispiel für das Arbeiten mit unseren Parametern. Es ist, wie wenn man ein Sinnesorgan verliert, beispielsweise wenn die Augen geschlossen sind, dann erwachen die anderen Sinne, und ich glaube, das ist ganz ähnlich, wenn im Tanz die Partnerarbeit oder das Anfassen nicht erlaubt sind. Man muss sich auf andere Dinge verlassen. So hatten wir die Bühne als Gruppe. Beobachtet man das Drehen und Verschieben des Raumes, wirkt es, als wären mehr Menschen da und wäre mehr Bewegung im Stück.

In »Sound & Vision« habt ihr oft synchron getanzt. Hat das ein Gemeinschaftsgefühl auf irgendeine Weise hergestellt?

H. D.: Natürlich hat man dabei ein Gefühl des Zusammenseins, aber man sieht es eher von außen. Es wird sichtbar, wie sich Körper, trotz Entfernung, zusammen bewegen können. Für mich als Beobachterin wirkte der Abschnitt der Männer wie eine starke Einheit an Kraft.

A. A.: Ich empfand den Teil der Frauen zu Edith Piafs Musik wie einen Schwarm fliegender Vögel. Wenn man synchron tanzt, ist ein wichtiger Teil das synchronisierte Atmen und das Finden des richtigen Rhythmus. Atmen ist die Essenz des menschlichen Wesens, und es ist der Kern unseres Seins; das ist etwas, womit ich mich beim Tanzen verbunden fühle.

H. D.: Jetzt, wo du es sagst: Ich fand den Frauenteil sehr herausfordernd, weil wir alle nach vorne geschaut haben und ich keine der anderen sehen konnte, und wir alle hatten ein seltsames Gefühl. Irgendwie waren wir dennoch verbunden. Ich frage mich fast, ob, weil wir uns nicht berühren durften, es besser als sonst war. Es war eine ganz neue Art von Intimität.

Alexander Andison; Hope Dougherty | Foto: Bettina Stöß

Hope und Alexander, ihr beiden habt auch bei dem Part des Stücks mitgewirkt, in dem ihr im schwarzen Mantel mit politischer oder persönlicher Aussage darauf ganz vorne auf der Bühne gesprochen habt. Was sagt ihr zu diesem anderen Aspekt des Stücks?

A. A.: Wir wurden tatsächlich gefragt, was wir auf den Mänteln haben wollten, und die Kostümbildnerin Laura Theiss hat uns zu politischen Aussagen ermutigt. Dieses Stück war für mich allerdings nicht das Umfeld, in dem ich so etwas ausdrücken wollte, daher waren meine Aufschriften eher motivierend und aufbauend. Ich wollte auf das vergangene Jahr blicken, was so herzzerreißend war, nicht nur des Virus wegen. Viele im Ensemble sind aus Nordamerika, und dort finden gerade diverse politische und kulturelle Revolutionen statt. Stijn hat ebenfalls familiäre Verbindungen in die USA, dadurch wurde die Thematik eng in das Stück eingeflochten. Ich bewundere, wie subtil das erfolgt ist. Begriffe wie »Hoffnung« können auf unzählige Dinge anspielen, die gerade vor sich gehen, wie Politik, Sozioökonomie, (geistige) Gesundheit etc.

H. D.: Stijn hat auch nicht viel darüber geredet, es wurde einfach unabhängig von der aktuellen Situation gezeigt, und es hat gepasst. Es hätte einfach nur ein Zufall sein können. Was die Beschriftung meines Mantels angeht, so wollte ich etwas Humorvolleres. Wie »Hope never dies«, was auch ein Spiel mit meinem Namen ist.

Alexander Andison; Hope Dougherty; Conner Bormann; Edoardo Cino | Foto: Bettina Stöß.

Wie findet ihr die ausgewählten Lieder?

H. D.: Ich mochte David Bowie, das hat viel Spaß gemacht. Die Songs, die ausgewählt wurden, sind voller Energie. Obwohl es leicht hätte kitschig werden können, hat es sich doch sehr gut entwickelt. Durch Edith Piaf kam etwas Europäisches hinzu und brachte mich zum Nachdenken, wie es ist, als Amerikanerin in Europa zu sein. Ich habe diesen multikulturellen Aspekt sehr genossen.

Y. D. G.: Ich habe die Musik geliebt! Ich war glücklich über diesen Soundtrack. Nach dem Lockdown wäre es ein Leichtes gewesen, zu düsterer und deprimierender Musik zu choreographieren. So haben wir musikalisch eine fröhliche musikalische Atmosphäre geschaffen, wodurch nicht nur das Publikum die Show richtig genießen konnte, sondern auch die Kompanie. Es hat viel Spaß gemacht! Dabei war es nicht nur »Letʼs Dance«, die ganze Show war wie ein Festmahl. Ich mochte auch den Teil sehr, in dem die anderen gesprochen haben; diese Art musikalischer Sprache hat viel zur Show beigetragen.

A. A.: Viel davon war Popmusik. Wir hatten alle eine schwere Zeit gehabt, und es war einfach schön zu sehen, wie ein paar Leute ihre Körper zu fröhlicher Musik bewegen, zu der man eine Verbindung hat und die man vielleicht aus der Jugend kennt. Die beweglichen Wände haben auch dazu beigetragen, dass sich die Bühne wie eine große Jukebox anfühlte, die mit jedem Lied ihre Farbe wechselte. Dieses Format hat mir sehr gefallen.

Obwohl die Vorstellungen gut besucht waren, coronabedingt jeweils nur mit rund 250 Zuschauer*Innen, muss es sich seltsam angefühlt haben, vor einem gefühlt fast leeren Haus zu tanzen, oder?

H. D.: Ich dachte, dass es sich sehr leer und weniger energiegeladen anfühlten würde, aber irgendwie war es besser als erwartet. Bei der letzten Vorstellung im Oktober, vor dem erneuten Lockdown, wurde ich sehr emotional, weil die Menschen das Stück sehr mochten und wir nun wieder aufhören mussten. Der Applaus am Ende war magisch.

A. A.: Ich war sehr fokussiert auf meine Dankbarkeit, wieder auf der Bühne zu stehen und dass die Menschen da waren, um uns zu sehen. Viele von uns haben Freunde und Familie in Nordamerika, die seit fast einem Jahr nicht mehr arbeiten konnten. Ich habe also viel Glück, dass ich meiner Kunst nachgehen kann und sie tatsächlich bei den Menschen ankommt. Ich habe versucht, eher auf das halbvolle als auf das halbleere Glas zu schauen. Vielleicht schien es nur so, aber auch vom Publikum ging ein Gefühl der Dankbarkeit aus, hier sein zu dürfen, daran teilzuhaben und die Kunst zu unterstützen.

Y. D. G.: Die erste Vorstellung, die Premiere, war sehr merkwürdig. Auf der Bühne sah man fast nur Dunkelheit mit einzelnen, sporadisch verteilten Reflexionen aus dem Publikum, mit viel Platz dazwischen. Bei der letzten Vorstellung Ende Oktober wurde ich auch sehr emotional. Der Applaus war so stark; es war sehr intensiv. Die Leute waren wirklich bei uns, bei unserer Kunst, und dafür war ich sehr dankbar.

Das Interview führte Lara S. Happ, FSJ-lerin in der Dramaturgie des Saarländischen Staatstheaters.